Naturellement urbain
Pour socialiser la mode
Jean-Luc François lors de la séance d’information à l’IMV Tsimbazaza, hier. (Photo Maminirina Rado) |
Le projet Naturellement Urbain tentera de convaincre tous les acteurs de la mode et du textile. Premier verdict samedi.
Le compte à rebours a commencé pour le projet Naturellement Urbain. Même si c'est un processus inscrit dans le social et l'économie du textile, la créativité et l'art se trouvent au centre. Samedi, un grand défilé se tiendra à l'Hotel de Ville durant lequel les seize stylistes du projet proposeront leurs créations. Le styliste parisien Jean-Luc François a même débarqué pour échanger ses idées et pour l'organisation de l'évènement. Ce dernier a déjà travaillé avec de grandes marques comme Yves Saint Laurent, Dior, Balmain et Chloé. « La mode, il n'y a pas que Paris. Pourquoi ne pas rêver un jour d'un fashion week à Madagascar », se permet de rêver celui-ci.
D'après ses propos, son projet vise loin, voire très loin. « Parmi ces seize stylistes, certains vont lancer leurs marques qui, espérons-le, pourront s'attaquer à des zones de marché comme l'océan Indien. Mais pour cela, il faut la combinaison gagnante entre créateur et industriel », ajoute Isabelle Devaux, de l'association Batik International, partie prenante du projet.
Le constat est simple pour Jean-Luc François. « Il fut un temps où les industriels ne sentaient pas le besoin de s'entourer de créateurs. Tandis que les créateurs, pensant être trop intelligents ne voulaient pas mettre la main dans le cambouis ».
Booster un secteur
Tout cela a fait que des inégalités ont nui au secteur du textile. En prenant exemple sur la force de la mode italienne à une certaine époque, il pense qu'à Madagascar, ce genre de chose peut être évité. L'Imv en partenariat avec la Commune urbaine d'Antananarivo, le projet Artmada 2 débutera par une journée du vendredi qui sera consacrée à une animation-débat. Le thème, les enjeux de la responsabilité sociale des entreprises dans l'industrie du textile et de la mode à Madagascar. Un évènement qui sera introduit par le Président de la délégation spéciale, Edgard Razafindravahy, et Alain Monteil, attaché culturel à l'ambassade de France. Le samedi sera donc consacré à la première de Jean-Luc François avec un défilé pour sa collection été 2012.
D'après ses propos, son projet vise loin, voire très loin. « Parmi ces seize stylistes, certains vont lancer leurs marques qui, espérons-le, pourront s'attaquer à des zones de marché comme l'océan Indien. Mais pour cela, il faut la combinaison gagnante entre créateur et industriel », ajoute Isabelle Devaux, de l'association Batik International, partie prenante du projet.
Le constat est simple pour Jean-Luc François. « Il fut un temps où les industriels ne sentaient pas le besoin de s'entourer de créateurs. Tandis que les créateurs, pensant être trop intelligents ne voulaient pas mettre la main dans le cambouis ».
Booster un secteur
Tout cela a fait que des inégalités ont nui au secteur du textile. En prenant exemple sur la force de la mode italienne à une certaine époque, il pense qu'à Madagascar, ce genre de chose peut être évité. L'Imv en partenariat avec la Commune urbaine d'Antananarivo, le projet Artmada 2 débutera par une journée du vendredi qui sera consacrée à une animation-débat. Le thème, les enjeux de la responsabilité sociale des entreprises dans l'industrie du textile et de la mode à Madagascar. Un évènement qui sera introduit par le Président de la délégation spéciale, Edgard Razafindravahy, et Alain Monteil, attaché culturel à l'ambassade de France. Le samedi sera donc consacré à la première de Jean-Luc François avec un défilé pour sa collection été 2012.
Maminirina Rado
Mercredi 23 novembre 2011